"C'est en croyant à ses rêves que l'Homme les transforme en réalité"
ou l'exégèse du délire compulsif qui règne à l'INPI et chez ses administrés
contre le Droit d'auteur de l'inventeur, qu'ils voudraient rayer de la carte.
contre le Droit d'auteur de l'inventeur, qu'ils voudraient rayer de la carte.
Le titre de cette page est une citation de Georges Rémi, le père de Tintin, qui
adressa ce message inspiré à l'équipage d'Apollo 11, de retour du voyage
historique sur la Lune en juillet 1969. Toutefois, si l'Homme dispose d'une
aptitude à transformer parfois ses rêves en réalité, il doit se défier de
certains "rêves", qualifiables de délirants, dont la réalisation ne
peut engendrer que des catastrophes. L'histoire nous a montré les résultats des
réalisations néo oniriques de certains personnages tristement célèbres, comme
un certain Adolph, qui sévit dans les années 40, ou d'autres dits
"soviets", et dont le panégyrique chiffre en millions de morts.
Dans
cet ordre d'idées, j'ai appris, à mon corps défendant, que l'INPI et son
entourage témoignent d'une animosité obsessionnelle à l'encontre des Droits
d'auteur, à telle enseigne que l'on se vante, dans ces milieux, de les avoir
"fait condamner", rien moins.

S'il
fallait accorder crédit à ce non sens de première grandeur, nous devrions
accepter l'idée comme quoi certaines entités auraient le pouvoir d'obtenir des
instances judiciaires, non pas la condamnation motivée d'une personne, ou d'un
organisme, comme c'est le cas depuis que les tribunaux existent, mais la
condamnation de la loi elle-même. Il nous faudrait donc croire qu'un
tribunal, dont la seule mission consiste précisément à veiller à l'application
de la loi, faut-il le rappeler, serait en mesure de se débarrasser
opportunément de la législation en vigueur, en prononçant contre elle une
"condamnation"...
Il
serait tentant de se borner à sourire au spectacle de l'imbécillité d'une telle
attitude, si celle ci n'émanait pas d'organisations officielles. Nous
évoquerons donc une notion de délire. Transformer un rêve en réalité est une
chose, mais prendre son hallucination pour une réalité, et l'imposer comme
telle, en est une autre. C'est pourtant ici le cas.
L'homme
de la rue est bien conscient de ce que recouvre la notion de "langue de
bois", pratique répandue en matière de politique, et il sait aussi ce que
signifie l'expression "la loi du plus fort". Nous en avons là une
belle démonstration.
Si l'on
comprend bien le sens du triomphalisme de façade de ceux qui se vantent de
"faire condamner" une loi qui les dérange, il s'agit d'une
déclaration de puissance, d'un aveu: "Nous sommes au dessus de la loi !
La preuve: Au besoin, nous la faisons condamner...". "Nous
appliquons, ce faisant, notre propre loi: La loi du plus fort. A bon entendeur
!"
Bien
entendu, la réalité est tout autre. Les "plus forts" en question ont
seulement manigancé une tracasserie judiciaire contre un journaliste, qui s'est
permis des actions d'information (c'est son métier), pour faire connaître les
avantages de l'invocation des Droits d'auteur. Cette manœuvre ne leur a, au
bout du compte, procuré aucun des effets escomptés. C'est tout. Tenter de faire
taire un journaliste n'est pas une nouveauté. Le régime soviétique, en son
temps, a su en maîtriser l'art. Les censeurs de qui nous parlons sont sans
doute très forts, mais ils ne sont pas originaux.
Résultat
net à ce jour: Les Droits d'auteur s'appliquent toujours dans le monde entier,
sans que les élucubrations sub oniriques de quelques hurluberlus y aient changé
quoi que ce soit.
Mes
amis, tirons la leçon de l'aventure. Si le "scoop" de la prétendue
condamnation des Droits d'auteur avait paru sur Internet un 1er avril, on
aurait cru à une blague... Toutefois, il n'en est rien.
Le délire
orwellien de l'institution nous offre un flash hautement édifiant sur les
contours du totalitarisme contemporain. Quelle confiance peut-on accorder à des
organismes dont la mission officielle est définie par la loi, qui consiste à
promouvoir l'innovation, quand "la loi", précisément, leur sert
d'argument à son propre déni.
Gardons les pieds sur terre: La "vérité
officielle", fabriquée de toutes pièces, au gré des appétits hégémoniques,
n'est qu'un rideau de fumée qui ne saurait résister à la sanction du temps.
Autre exemple:
Dans
leur délire compulsif, braqués contre le Droit d'Auteur, l'INPI et les siens
affirment, entre autres fariboles, que le journaliste Didier FERET proposerait
aux inventeurs un "service de dépôt probatoire".
Ce
"service", à les entendre, constituerait une tromperie, n'aurait
aucune existence légale...
Or, il
existe bel et bien, ce "service", et tout le monde le connaît,
puisqu'il s'agit du bureau de l'Enregistrement des Impôts.
Dites
nous, au cas où vous le sauriez, ce qu'il y a d'illégal à faire enregistrer des
documents auprès des services fiscaux ?
Quelle
tromperie y a t il à inciter les inventeurs à effectuer une formalité fiscale
prévue par la loi?
Depuis
quand un simple citoyen "exploiterait" pour son compte un
guichet des services fiscaux ?
On confondrait journaliste et fonctionnaire...
Qui trompe qui,
qui désinforme ?
Cherchez l'erreur
Jadis, les Soviets envoyaient
les dissidents chez le psychiatre...
Aujourd'hui, je suggèrerais volontiers
l'envoi de psychanalystes à certaines adresses.
A moins que l'on ne soit aux prises avec de
simples analphabètes, et qu'il suffise de leur
déléguer quelques bons professeurs...
Restons vigilants:
La "vérité officielle"
procédant
du délire totalitaire est
dangereuse par essence.
Elle se reconnaît en ceci
que ses manifestations
heurtent le simple
bon sens.